Si les 18-25 ans font partie de la population la plus convaincue par le projet européen, ils sont aussi parmi ceux qui s’abstiennent le plus aux élections européennes (seulement 27 % de participation au dernier suffrage de 2014 d'après un sondage Ipsos-Steria du 24 mai 2014).
Zoé Charef, étudiante en langues et interculturalité, dialogue avec Sabine Menu, qui enseigne le fonctionnement de l’Union européenne (UE) à l’Ecole de management (EM) Strasbourg et l’observe au quotidien depuis Bruxelles.
Zoé Charef : On reproche souvent à l’Europe d’être opaque, élitiste, éloignée des citoyens… Que nous apporte-t-elle au quotidien ?
Sabine Menu : L’Union européenne est à l’origine de beaucoup d’initiatives pour les études supérieures, par exemple : le programme Erasmus+, les équivalences (les crédits ECTS) entre les universités afin de pouvoir poursuivre ses études dans d’autres pays européens et d’avoir son diplôme reconnu partout en Europe. Mais aussi l’élargissement de la protection des données personnelles : le Règlement général de protection des données (RGPD) consacre le droit à l’oubli et renforce la protection des mineurs sur internet.
C’est aussi grâce à l’Europe qu’existe la liberté de circulation des personnes, la protection de l’environnement (qualité de l’air par exemple) et la possibilité d’appeler et naviguer sur son téléphone sans surcoût (fin du roaming).
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