Un lac de 12 km2, rayé de la carte. C’est la triste observation qu’a pu faire une équipe du Sertit, à partir d’images satellites collectées régulièrement de février 2016 à mars 2019. En cause : l’assèchement de la ressource et sa surexploitation, dans un contexte global de changement climatique.
Un plan d’eau subissant des variations saisonnières, se remplissant en saison pluvieuse et diminuant en période plus sèche : quoi de plus normal ? C’était le cas du lac chilien Aculeo, près de la capitale, Santiago. Jusqu’à son assèchement total, en mars 2019. Sans avoir à poser le pied sur le sol d’Amérique du Sud, c’est l’observation qu’a pu faire une équipe de six ingénieurs d’études et de recherches du Sertit (plateforme du laboratoire ICube), conduite par Hervé Yésou.